Ah, le Digital Markets Act ! Ce légendaire colosse de régulation européenne qui a secoué le monde du numérique a maintenant trouvé un nouvel écho inattendu dans le secteur de l’hôtellerie. Incroyable, n’est-ce pas ? Mirai, tel un chevalier moderne des temps numériques, lance un appel audacieux qui capte toute notre attention. Quel est ce cri de ralliement, ce défi lancé à l’encontre de ces titans technologiques qui, jusqu’à maintenant, semblaient intouchables ? Les hôteliers, ces gardiens séculaires de nos escapades et refuges temporaires, vont-ils vraiment prendre les armes dans cette nouvelle ère de batailles digitales ? Plongeons ensemble dans cette fascinante confrontation où tradition et modernité se rencontrent pour redéfinir les règles du jeu.
Impact du Digital Markets Act sur l’industrie hôtelière #
Entré en vigueur le 1er novembre 2022, le Digital Markets Act (DMA) visait initialement à équilibrer le jeu concurrentiel entre les géants du numérique et les autres acteurs économiques. Cependant, selon Mirai, une entreprise spécialisée dans les solutions technologiques pour les hôtels, les changements apportés par le DMA ont eu un impact considérable sur la visibilité en ligne des établissements hôteliers. En modifiant le fonctionnement des résultats de recherche sur Google, la réglementation a, ironiquement, favorisé les plateformes de réservation en ligne (OTA) par rapport aux ventes directes des hôtels.
La chute des réservations directes #
Avec l’application du DMA, Google s’est vu interdit de prioriser ses propres services tels que Google Hotel Ads dans ses résultats. Cela a mené à une réduction de 30% du trafic provenant de Google Hotel Ads et jusqu’à 36% de baisse des réservations directes, démontrant une perte sérieuse de revenus pour les hôteliers qui se fient moins aux intermédiaires. Ces chiffres ne sont pas justes des statistiques ; ils illustrent un réel désavantage concurrentiel pour les hôtels qui luttent pour être visibles dans un océan numérique dominé par de grandes entités américaines comme Booking Holdings ou Expedia.
Appel à l’action de Mirai #
Face à cette situation désavantageuse, Mirai ne reste pas les bras croisés. La firme incite les hôteliers à se mobiliser et à porter plainte contre cette disposition qui semble contredire les principes d’une concurrence équitable. La démarche suggérée consiste à prendre contact avec le cabinet du commissaire de l’Union européenne, Thierry Breton, ou à rejoindre les rangs de l’HOTREC, l’association représentant les hôtels, restaurants, bars et cafés en Europe.
Les hôteliers face à un dilemme juridique #
L’initiative de Mirai soulève une question cruciale : les hôteliers sont-ils prêts à engager une bataille judiciaire de grande envergure ? Le passage à l’action nécessite non seulement des ressources financières, mais aussi une forte conviction et un esprit de leadership au sein de la communauté hôtelière. Le soutien parmi les hôteliers pourrait varier, mais ce qui est certain, c’est que l’issue de cette bataille impactera l’ensemble de l’industrie hôtelière européenne.
Évolution possible de la situation #
L’efficacité du DMA continuera d’être scrutée alors que des acteurs importants comme Mirai poussent pour des ajustements. Serait-il possible de voir une évolution du DMA qui bénéficierait davantage aux hôtels et moins aux OTAs ? Seul l’avenir nous le dira. Mais ce qui est sûr, c’est que l’industrie de l’hôtellerie gardera un œil vigilant et critique sur l’application et les effets du DMA.
Mirai, en invitant les hôteliers à se défendre, lance peut-être un mouvement de révolte numérique crucial pour l’avenir de l’hospitalité en Europe. Un appel à un engagement actif et à la mobilisation pour protéger les intérêts non seulement financiers mais aussi stratégiques des hôteliers au sein du marché numérique mondial.
